Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Espace Atma Jaya - Le blog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 620 897
Newsletter
126 abonnés
25 avril 2020

Méditation sur le Nad, le son intérieur

Voici un très joli texte  :

« Tournant mon attention vers l’intérieur, j’écoute de l’autre côté de mon tympan. Alors j’entends le cœur qui bat, le sang qui souffle, le souffle que monte et descend. Je m’enfonce plus avant, je suis le sang qui rampe le long de l’artère, qui s’effuse dans les paludes rougeoyantes, puis se rassemble dans la veine draineuse plus avant encore et j’entre dans une de ces cellules qu’il inonde en sa crue, amibe qui ignore ce qui se passe autour d’elle, qui ne sait à quel ensemble elle appartient et qui pour cela me survivra, libre de tout préjugé, s’insérant ailleurs, dans un autre tout. Alors, m’identifiant avec cette cellule anonyme, je deviens immortel » - Jacques Brosse

Cette citation est celle notée dans un livre de Marc de Smedt, et lui-même répond à cette merveilleuse citation en disant ceci :

« Parfois je me demande quel secret incroyable nous cachons. Quel destin fou recèlent nos gènes. Un destin qui serait au-delà de l’histoire de la terre et des âges, un destin face auquel la marche même des galaxies ne signifie qu’un mouvement, parmi d’autres »

Le son de l’autre coté du tympan, le bruit du sang qui coule dans les artérioles proches de l’oreille interne est un support de méditation. On le nomme Nad, le son intérieur. Lorsqu’on le perçoit, on peut poser son attention dessus, exactement comme on peut la poser sur son souffle. Pour l’entendre, il suffit de mettre ses paumes à plat sur ses oreilles, il y a comme un bourdonnement. Dans un environnement calme en étant concentré dessus, on peut le percevoir sans se boucher les oreilles. Si cette pratique de concentration/méditation vous tente, essayez ainsi :

-  Installez-vous, confortablement assis

-  Détendez le point entre les deux sourcils, détendez le visage, desserrez les mâchoires, laissez les épaules se relâcher, le ventre s’adoucir, la colonne vertébrale droite sans tension. Prenez le temps pour mettre cela en place.

-  Pratiquez quelques minutes de concentration sur le souffle, en laissant les inspir devenir un peu plus profondes que d’habitude et les expir un peu plus profondes que d’habitude. Laissez le souffle ouvrir le ventre, la poitrine, la zone claviculaire puis progressivement le bas du dos, l’arrière des cotes. Un joli souffle lent, ample, profond.

-  Simultanément à cette pratique sur le souffle, ou bien après (j’aime bien le faire séparément personnellement mais on peut rester parfaitement immobile pendant le souffle), pratiquez quelques minutes Kaya Stairhyam, en restant totalement immobile, même si vous avez envie de bouger pour relâcher totalement le corps et le mental. Ne bougez absolument pas, le seul mouvement est celui du souffle (le temps d’une dizaine de souffles ? plus ?)

-  Puis poser votre attention sur le Nad, peut être en bouchant vos oreilles, paumes à plat pour ne pas vous faire mal et écouter-le. Prenez conscience que contrairement à tous les sons extérieurs et même au souffle qui va, vient, s’arrête entre inspir et expir, le Nad est continu. Merveilleusement continu, si différent de tous les autres bruits. Ecoutez le attentivement. Lorsque vous l’avez, si l’environnement est silencieux et si vous êtes délicieusement calme, retirez vos mains et concentrez vous uniquement sur une oreille (la droite si possible, sinon l’autre) et écoutez. Peut être l’entendrez vous ainsi. Détendez vous dans ce son. Reposez vous dans ce son. Sinon dans le calme environnant si vous préférez, ou en rebouchant vos oreilles pour entendre le son intérieur. Trouvez comment être confortable pour écouter.

 

Je vous souhaite une belle et douce pratique

 

buddhi

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité