Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Espace Atma Jaya - Le blog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 620 311
Newsletter
125 abonnés
1 octobre 2014

Chidakasha Dharana

Il s'agit d'une concentration sur l’espace mental par pure visualisation, mais c'est aussi un type particulier de méditation.

Chidakasha signifie "l'espace de la conscience", c'est l'écran mental, celui où se place les visualisations que nous faisons à la fin des cours. Cet espace mental est le lien entre l'inconscient et le conscient.

Dans cette pratique, chidakasha, l'espace mental est visualisé comme une pièce à 4 murs, un sol et un plafond. Sur le sol de chidakasha, près du milieu du mur du fond, se trouve un trou qui mène vers le bas, c'est le nadi sushumna qui descend à travers les chakras (voir fiche dans la section "Energétique" pour les explications des termes). Sur le mur du devant se trouve un écran sur lequel apparaissent les visions si l'on arrive à relâcher toute tension et complexe qui inhibent la conscience.

Chidakasha Dharana est une pratique magnifique qui peut ouvrir des portes du domaine secret de la conscience, révéler des couches du mental et susciter des états de conscience modifiée.

Il est dit qu'à celui qui maitrise cette technique, viennent lumière et sagesse sans qu'elles soient souillées par les illusions et les imperfections de nos yeux physiques.

Il y a différents niveaux de pratique, voici la visualisation qui correspond à une pratique de début.

 

Description de la Technique :

On peut pratiquer en posture assise, mais aussi allongée.

La concentration de départ  se situe dans ajna chakra (chakra connu sous le nom de "troisième oeil", situé au niveau du point entre les deux sourcils, vers l'intérieur). C'est en ajna que l'on positionne en général l’espace mental et cette technique est en fait un voyage que l’on va faire dans le mental, dans l’espace mental et  dans l’espace énergétique.

Il y a plusieurs  variantes possibles, mais la structure de base est toujours la même :

on s’installe dans l’espace mental : On y construit un endroit où s’installer. Il s'agit d'une pièce carrée. On visualise ensuite un clone de nous dans cette pièce, assis en lotus et regardant droit devant lui.

On construit la pièce, partie par partie : on met le mur de droite, puis on regarde autour, puis on place le mur d’en face, on observe l’angle, etc, puis on place le mur de gauche et enfin le plafond. La pièce est vide, sans fenêtre, comme illuminée par elle-même.

On observe la pièce pendant quelques minutes avec la conscience que c’est notre espace mental et qu’on est le seul à pouvoir pénétrer dans cette pièce. Il faut ressentir qu’il peut y avoir des portes cachées, des secteurs de connaissances.

Puis on ressent un passage ouvert derrière nous, au sol près du mur situé derrière nous. On se lève et on va voir, on peut imaginer qu’on ouvre une trappe par exemple. On voit alors un puits très profond, qui correspond à la sushumna, le canal énergétique qui suit la colonne vertébrale.

On voit en bas une grande lumière et quelque chose qui va et vient en permanence dans ce puits, qui monte et descend comme un ascenseur. C’est le souffle.

On va ensuite avoir envie d’emprunter cet ascenseur du souffle. On descend, avec le souffle et arrivé en bas, on aboutit dans un espace blanc et lumineux , le centre d’énergie de la terre, muladhara chakra. On quitte le puits et l’ascenseur , et on reste le temps que l'on souhaite en bas : on observe cet espace que l'on peut voir comme une grotte dans laquelle sont les symboles traditionnellement associés à ce chakra (le cobra, un triangle rouge, le carré jaune, la terre, un passage vers le magma, l’inconscient). On reste, on observe....

Le puits reste et l’ascenseur du souffle sont là. On remonte ensuite dans la pièce du haut, on voit des portes sur le trajet. Ce sont les autres chakras, on verra cela plus tard...On jette un coup d’œil, on redescend. Au bout d’un moment, on décide de remonter définitivement , on regarde à nouveau le puits et on referme la trappe. On visualise qu’on s’assoit à nouveau en lotus comme au début.

On observe ensuite les pensées, les phrases. On essaie de trouver la source, d’où viennent pensées et phrases. La pensée vient elle d’un point précis de la pièce, en haut, en bas ? d’un seul point, de plusieurs ? Si on ne trouve pas, on imagine un point d’où viennent les pensées. On imagine que les pensées ne viennent plus sous forme de mots et de phrases, mais sous forme d’images projetées sur le mur d’en face. On observe la source des images, comme si on était au cinéma. Ca doit rester muet, il n’y a pas de son. On reste le plus neutre , le plus immobile possible, comme un témoin, un observateur.

Au bout d’un moment, on arrête tout. Tranquillement, on défait la pièce, mur après mur.  L’espace mental doit redevenir immense, comme la voie lactée par exemple.

Chidakasha dharana est une des grandes concentrations tantriques. On part d’un scénario assez vaste puis qui se recentre sur la pensée. C’est un mode de contrôle de la pensée.

Il s’agit là d’une pratique de début qui sera enrichie au fur et à mesure.

 

 

 

chida

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité